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  • in WIKIPEDIA :

    D'abord associé à la radio pirate Radio Cocktail, à Paris, puis cofondateur de la radio Je t'aime FM, il travaille comme journaliste à Radio Alligator, à Montpellier, puis entre en 1985 à Science et Vie Micro. Le choc de la catastrophe de Tchernobyl le pousse à se consacrer aux questions écologiques. Après avoir fondé Reporterre, le magazine de l'environnement en 1989, il travaille à l'émission télévisée Sauve qui Veut (France 2) au sein de l'agence CAPA (1991-1992), puis assure la rubrique « Sciences » de Courrier international (1992-1995), et les rubriques « Technologie » et « Écologie » dans le magazine La Recherche (1995-1998), et ensuite entre au quotidien Le Monde (1998-2013) pour couvrir le domaine environnemental. Il y a notamment couvert les sujets relatifs aux négociations climatiques et aux organismes génétiquement modifiés. Il a créé en janvier 2009 la chronique hebdomadaire « Écologie » du quotidien et en a assuré la rédaction. Il se consacre désormais au site Reporterre Reporterre.net qu'il a participé à créer en 20061.

    Au moment de la crise suscitée en 2003 dans ce quotidien par la parution du livre de Pierre Péan et Philippe Cohen, La Face cachée du Monde, il a considéré cette attaque comme un symptôme de la crise d'une presse détachée des intérêts du peuple2. Il a alors été élu au conseil de gérance de la Société des rédacteurs du Monde entre 2003 et 2006 (SRM)3, sur la base d'une position critique à l'égard de la direction de l'époque.

    Dans Comment les riches détruisent la planète (publié en 2007), Hervé Kempf explique l'articulation entre l'actuelle crise sociale et la crise écologique en s'appuyant sur la théorie de la rivalité ostentatoire de l'économiste Thorstein Veblen. Selon lui, l'absence de réelle solution à la crise écologique découle de la profonde inégalité qui règne dans la période actuelle, et du comportement de la classe oligarchique. Ce livre a été recommandé par Hugo Chávez lors de la séance plénière de COP15 du 16 décembre 20094,5.

    À la suite du succès de cet ouvrage traduit en plusieurs langues (anglais, espagnol, italien, coréen, japonais, grec, portugais), il a approfondi sa réflexion dans Pour sauver la planète, sortez du capitalisme (2009). Estimant que le capitalisme a adopté depuis 1980 un régime nouveau par rapport à la période antérieure, il considère que l'exacerbation de l'individualisme a transformé la culture collective. Dans cette optique, la solution à la crise écologique passe par un retour du sentiment collectif, et donc par la sortie de la culture capitaliste. Ce livre a rencontré lui aussi le succès et a été traduit en italien, en japonais, en espagnol et en portugais. Il a reçu le prix du Livre Environnement 2009, décerné par la Maison de la Nature et de l'Environnement de l'Isère et la FNAC Grenoble6.

    Il s'est défini en 2009 comme « objecteur de croissance »7.

    En 2011, il a publié L'oligarchie ça suffit, vive la démocratie, dans lequel il décrit la dérive des sociétés démocratiques occidentales vers des régimes oligarchiques, c'est-à-dire dans lesquels un petit nombre de personnes détient les pouvoirs politique, économique et médiatique. Lui aussi largement diffusé, ce livre a contribué à réintroduire le concept « d’oligarchie » dans le débat public[réf. nécessaire].

    En 2012, il a reçu le prix Reporters d'espoir, catégorie Environnement, pour une enquête sur les économies d'énergie (article « À Rochefort, le principe de modération » paru dans Le Monde du 8 avril 2011)8.

    Fin 2012, il a attentivement suivi le dossier du projet d'aéroport du Grand Ouest, à Notre-Dame-des-Landes, qu'il avait couvert pour Le Monde dès 20099. Il a ainsi révélé que le préfet de Loire-Atlantique en 2009, Bernard Hagelsteen, avait ensuite été embauché par l'entreprise Vinci, qui doit construire et exploiter l'aéroport10, puis montré que les chiffres prévus du trafic étaient largement exagérés11. Il a réalisé plusieurs reportages à Notre-Dame-des-Landes, publiés sur le site Reporterre12.

    En 2013, il a publié Fin de l'Occident, naissance du monde. Dans cet ouvrage au ton moins polémique que les précédents, il replace l'évolution des sociétés occidentales dans un long temps historique. Reprenant le concept de "grande divergence" de l'historien américain Kenneth Pomeranz, il analyse l'époque actuelle comme celle d'une "grande convergence", durant laquelle l'ensemble des sociétés humaines convergent vers un niveau de consommation matérielle et énergétique homogène. Mais dans un contexte de crise écologique planétaire, ce niveau de consommation ne pourra pas se situer à celui des pays occidentaux actuels. Il en conclut que le niveau de consommation matérielle et énergétique dans ces pays va et doit baisser, et analyse les scénarios (autoritaire ou démocratique) par lesquels cette évolution historique va se dérouler. Ce livre a été traduit en coréen13 et en hongrois14.

    Hervé Kempf quitte le quotidien Le Monde en août 2013, ses derniers liens avec le journal sont officiellement rompus le 2 septembre 201315. Le journaliste justifie son départ par le refus répété de la direction du Monde de le laisser réaliser des reportages à propos du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes1

     

     


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  •  « Proscratination », avez-vous dit !

     Ce  vieux mot qui refait surface aujourd’hui désigne, en termes apparemment savants, la tendance à «  remettre  à demain  une affaire qui pourrait être réglée aujourd’hui ». On  entend  par là montrer   du doigt l’individu  incapable de  décider  et plus encore incapable d’agir. Il s’applique malheureusement  tout  autant  à nos sociétés, aux Etats et aux Gouvernements qui en matière d’écologie et d’environnement semblent incapables  de saisir à bras le corps les problèmes environnementaux auxquels la planète entière est confrontés ; ils  reportent à demain des décisions qui s’imposent aujourd’hui…à supposé d’ailleurs qu’ on veuille  bien  qu’il y ait un demain pour nous… et plus encore pour tous  ceux qui viendront après nous.

     Or nous savons que nous vivons dans un monde « fini », c'est-à-dire limité et où il nous faut partager ; que  le réchauffement climatique d’origine humaine est démontré par les travaux concordants du GIEC, malgré le lobbying des climato-sceptiques ; que  les énergies fossiles  s’épuisent ou sont dangereusement polluantes ; que les taux de croissance délirants ne peuvent être la solution…

     Malgré ces évidences, nous tergiversons, nous nous satisfaisons  de demi-mesures, voire même nous nous laissons aller à reprendre   une déclaration célèbre : «  l’environnement, ça commence à bien faire  », quand, pire, nous ne tombons pas dans la complète dénégation.

     Pourquoi cet aveuglement, pourquoi ces réticences , pourquoi ces silences,  quels intérêts sont en jeu ? Croissance, oui…mais croissance de quoi, croissance pour qui  ? Progrès, oui…mais progrès pour qui et pour quoi ?

     Hervé Kempf, journaliste, responsable pendant de longues années de la chronique Ecologie au journal Le Monde, aujourd’hui rédacteur en chef du site indépendant REPORTERRE, auteur de nombreux livres dont «  Pour sauver la planète, sortez du capitalisme » (2009), « L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie » (2011)…et tout récemment «  fin de l’Occident, naissance du monde » (2013) nous livrera son point de vue, se fera l’écho d’expériences méconnues mais  prometteuses et débattra avec nous sur « un autre monde possible », « un nouveau monde possible ».


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  •  RENE DOSIÈRE , Député de l’Aisne, ancien maire de Laon, auteur de «  L’Argent caché de l’Elysée » ( 2007),  auteur de «  L’Argent de l’Etat » ( 2012), «  L’Etat au régime. Gaspiller moins pour dépenser mieux » ( 2012), interviendra sur le thème :

     Communes, intercommunalités, départements, régions… LE MILLEFEUILLE ADMINISTRATIF FRANÇAIS : Problème ou pas ?

     Les chiffres parlent…En France, nous avons  37600 communes  dont 95% rattachées à une intercommunalité ( communauté de communes ou d’agglomération, communauté urbaine…) ; 11500 syndicats intercommunaux ; 101 départements, 26 régions. Au total 54504 collectivités de tout niveau et 525OO0 élus, soit un élu pour 125 habitants. Ce « millefeuille administratif », produit de l’accumulation d’ajouts au fil des ans depuis plus de deux siècles, est une spécificité française . Ne conviendrait-il pas    d’engager une réforme fondamentale de l’administration locale française comme l’ont fait ces dernières années certains de nos voisins ( Allemagne, Italie, Grande-Bretagne…) ? Pour plus de clarté et de lisibilité, pour éviter les doublons, pour plus d’efficacité, pour une meilleure maîtrise des dépenses, pour plus de démocratie… On en parle depuis longtemps…mais le passage à l’acte est difficile et toujours repoussé. Il y a les « pour » et les « contre ». On connait les hésitations des élus  attachés à leur mission et les réticences d’une majorité  de Français eux-mêmes, pourtant  peu avares de critiques, aussi attachés à leur  mairie qu’à leur clocher, réticences illustrées tout récemment en avril 2013 par  le refus des Alsaciens  de fondre en un seul département, les   deux départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin.

     Pour amorcer un débat qui devrait être un peu partout  au cœur des prochaines élections municipales de mars 2014, nous accueillerons René Dosière, député de l’Aisne, ancien maire de Laon, grand spécialiste des collectivités locales et particulièrement des  finances locales, auteur de livres remarqués sur toutes ces questions.

     
                                                                                MARDI 10 DÉCEMBRE 2013 à 20 H 30
                                                                    ESPACE TOCQUEVILLE Centre administratif
                                                                    Parc de la mairie- 6 rue Piver  Juvisy-sur-Orge

     Association « Ouvrir le débat »   tél : 06 72 84 60 93        

    Entrée libre

     

     

     


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