• « L’histoire en héritage,

    l’individu, produit d’une histoire dont il cherche à devenir le sujet »

     

    Sommes-nous libres ou étroitement conditionnés et déterminés par nos origines, nos appartenances familiales, sociales, religieuses, politiques etc. ? La question du sujet s'inscrit dans une double détermination sociale et psychique. Si l'individu est le produit d'une histoire, cette histoire condense d'une part l'ensemble des facteurs sociaux historiques qui interviennent dans le processus de socialisation et, d'autre part, l'ensemble des facteurs intrapsychiques qui déterminent sa personnalité. Comment se construisent, pour chaque individu, ses manières d’être au monde, son identité, son inscription sociale ? Il existe une tension dialectique entre le sujet réflexif , celui qui pense,  le sujet du désir,  celui qui doit advenir face aux processus de l’inconscient, et le sujet sociohistorique, celui qui cherche à advenir face aux déterminations sociales. Le processus de subjectivation se développe dans une recherche de médiation entre ces différents pôles qui sont plus ou moins en opposition selon les périodes de l'existence et les contextes.

    L’approche de sociologie clinique développée par Vincent de Gaulejac met en relief deux postures en tension : celle du sociologue et celle du clinicien face à ce qu’on désigne comme « le retour du sujet ». Une tension éclairante ?   

    Mardi 24 mars 2015 à 20 h 30 à l'ESPACE  JEAN LURÇAT

    Place du Maréchal Leclerc (près de la Poste) Juvisy-sur-Orge

     Association « Ouvrir le débat »   tél : 06 72 84 60 93  blog :http://old.eklablog. 


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  • Présentation extraite du blog de Vincent de Gaulejac http://www.vincentdegaulejac.com/

    Vincent de GaulejacVincent de Gaulejac, né en 1946 à Croissy-sur-Seine, est sociologue, professeur de sociologie à l'UFR de Sciences Sociales de l'Université Paris - Diderot. Il est l'auteur d’une vingtaine d’ouvrages et anime la collection sociologie clinique chez ÉRÈS. Il a dirigé le Laboratoire de Changement Social depuis 1981. Membre fondateur de l’Institut international de sociologie clinique, il est l'un des principaux initiateurs de cette orientation scientifique qui s’intéresse à la dimension existentielle des rapports sociaux. Il a développé des groupes d’implication et de recherche dans une quinzaine de pays en Europe, en Amérique du nord et en Amérique du sud. Ses recherches l’ont conduit à explorer, la névrose de classe, les sources de la honte, la lutte des places, le coût de l’excellence, la société malade de la gestion ou encore les causes du mal être au travail.


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  • Colette BecColette Bec est membre du LISE depuis sa création. Elle travaille, depuis de nombreuses années sur les questions de solidarité, responsabilité et droits de l'Homme.

    Elle est professseure des Universités en sociologie à l'Université Paris Descartes où elle enseigne la sociologie des politiques sociales. Elle est aussi en charge, au Cnam, du séminaire "Question sociale et politiques sociales".

    Habilitée à diriger des recherches, elle encadre plusieurs thèses en lien avec les champs académiques qui sont les siens.

    Publications récentes

    • C. Bec, « Ethique et politiques sociales », in Reconfiguration de l’Etat social en pratique, Presses universitaires du Septentrion, Villeneuve d’Ascq, 2012.
    • C. Bec, « Usages et mésusages de la notion de dignité », in Institutions, acteurs et pratiques dans l’histoire du travail social, Rennes, EHESP, 2013.
    • C. Bec, « L’assistance quel enjeu pour la démocratie? De la dette sacrée à l’assistanat », in L’assistance dans le cadre de la solidarité nationale, Observatoire national de la Pauvreté et de l’Exclusion sociale, 2013.
    • C. Bec, La Sécurité sociale. Une institution de la démocratie, Paris, Gallimard, 2014.

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  • Jose Morel Cinq-Mars En dépit de son prénom trompeur, l'auteur est une femme. Née à Montréal où elle a grandi et commencé ses études, elle est arrivée en France en 1976. Après avoir été libraire quelques années à la Fnac Forum, elle a décroché un DESS de sciences humaines cliniques et a commencé à travailler pour les services de PMI (Protection Maternelle et Infantile) de Seine St-Denis où elle est toujours en fonction, près de trente ans plus tard. Elle aura ainsi eu tout le temps de circuler dans le champ de la prévention et dans celui de la petite enfance et de réfléchir aux questions engendrées par la diversité culturelle. C'est aussi dans ce cadre qu'elle a travaillé pour le centre de PMI spécialisé « Empathie 93 » qui accompagne à domicile des familles ayant perdu un bébé de mort subite ou autour de la naissance. Formée à la psychanalyse, elle s'est efforcée avec d'autres collègues, de s'appuyer sur la pensée freudienne pour exercer ses fonctions de psychologue dans l'univers des banlieues qui ne sont pas toujours bleues. Elle a fait partie des membres fondateurs de l'ANAPSYp.e. (Association nationale des psychologues de la petite enfance). Dans les années 90, histoire de faire un pas de côté, elle a travaillé pendant quatre ans dans le service de neurochirurgie de l'Hôpital La Salpêtrière avec des patients plongés dans le coma, ou tout juste réveillés de leur séjour dans les limbes. En septembre 2001, elle a obtenu un doctorat à l'Université Paris 7 dont la thèse fut publiée aux PUF sous le titre « Quand la pudeur prend corps » (prix « le Monde de la recherche » 2002). Parallèlement, elle a participé à de multiples actions de formation dans le champ de la petite enfance et a collaboré à de nombreuses revues spécialisées ou magazines (Che vuoi ?, La lettre de l'enfant et de l'adolescent (Grape), Famili, etc. ) Passionnée de littérature contemporaine, elle est actuellement membre actif du collectif littéraire qui anime la revue et le site remue.net. L'auteur vit à Montreuil dont elle s'absente aussi souvent que possible pour des voyages en Europe ou au Canada. Depuis peu, elle apprend le doux métier de grand-mère. (site des éditions Eres)


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