• Françoise CastexSon site : http://www.francoisecastex.org/

    Françoise Castex est titulaire d'une maîtrise de lettres, d'un DEA en sciences de l'éducation (Toulouse-Le Mirail) et diplômée des hautes études des pratiques sociales (université de Paris III). Cette Gersoise est entrée en politique par l'engagement syndical ; elle fut secrétaire générale adjointe du syndicat de l'éducation populaire à la FEN de 1990 à 1998, quand elle était fonctionnaire à la direction départementale de la jeunesse et des sports du Gers. Elle a également été présidente du comité départemental de la Ligue des droits de l'homme du Gers de 1992 à 1998 et membre de son comité central de 1995 à 1998. Elle a adhéré au Parti socialiste en 1991, d'abord au courant de Gauche socialiste puis à Nouveau Monde. De 1998 à 2000, elle a été conseillère auprès de Philippe Martin, président du conseil général du Gers, puis membre du cabinet de Jean-Luc Mélenchon, ministre délégué à l'enseignement professionnel. Elle a mené le combat public pour le non au référendum du 29 mai 2005 sur le projet de Constitution européenne avec Henri Emmanuelli, puis l'a suivi au Nouveau Parti socialiste. Lors de la désignation du candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle de 2007, elle soutient Laurent Fabius.

    Députée européenne de la région du grand Sud-Ouest (Aquitaine.Midi-Pyrénées.Languedoc Roussillon) en 2004-2009, elle siège dans la commission de l'emploi et des affaires sociales et dans la commission du commerce international. Elle est aussi membre de la Délégation auprès du Conseil législatif palestinien.

    Seconde de liste dans la même circonscription en juin 2009, elle commence son nouveau mandat dans la Commission des affaires juridiques et la Commission de l'emploi et des affaires sociales. Elle est Vice-présidente de la Commission des affaires juridiques depuis le 1er mars 20121. Elle est à l'origine de la création d'un intergroupe "Services publics"au sein du Parlement européen. Elle est désignée Présidente de cet intergroupe en janvier 2010. En décembre 2011, elle est nommée dans l'équipe de campagne de François Hollande au sein du Pôle Territoires, services publics et ruralités, responsable pour les services publics2. (présentation Wikipédia)


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  • Michel Tozzi Pour en savoir plus, voir le site de l'auteur : http://www.philotozzi.com/lauteur/

    Dans un nouvrage récemment paru Michel Tozzi  fait l’inventaire de toutes les « Nouvelles pratiques philosophiques » du côté de l’école comme de la cité.  On peut  y retrouver les pratiques les plus significatives apparues ces dernières années.  Mais le livre vaut  surtout  pour le  repérage des enjeux de ces nouvelles pratiques, la recherche de  leur signification et la compréhension des controverses que certaines suscitent. La longue expérience de l’auteur  et les divers postes qu’il a occupés ou occupe encore : de professeur de philosophie en lycée ou  animateur du café-philo, à rédacteur en chef d’une revue internationale de didactique de philosophie ou formateur d’enseignants, lui donnent une  vision  suffisamment large et diversifiée pour examiner la question des nouvelles pratiques philosophiques à partir de plusieurs regards.

     


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  • « Justice pour les mineurs ! L’actualité de l’ordonnance de 1945 »C'est Denis Salas, magistrat, ancien juge des enfants, secrétaire de l’Association Française de l’Histoire de la Justice, auteur de « La Volonté de punir-Essai sur le populisme pénal »(2005), « La justice dévoyée. Critique des utopies sécuritaires » ( 2012) qui est intervenu le 16 avril pour une conférence sur le thème :

    « Justice pour les mineurs !-L’actualité de l’ordonnance de 1945 »

    .

      

    un commentaire de Paul Grolleau , en prolongement de cette conférence :

    A celles et ceux qui ont participé mardi 16 avril au débat avec Denis Salas " Justice pour les mineurs-Actualité de l'ordonnance du 2 février 1945" et qui voudraient se "mettre à jour" sur ce qu'est aujourd'hui la justice des enfants, je signale de Jean-Pierre Rosenczveig " La justice et les enfants" éditions Dalloz 300p.

    Ce livre, outre la notoriété de son auteur, président du tribunal pour enfants de Bobigny, a comme avantage de ne valoir que 3€ !!!

     


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  •    

    ASSOCIATION « OUVRIR LE DÉBAT  le 22  mars  2013

     

                                                    Aux adhérents et sympathisants

     

                                                  Objet : Assemblée générale 2013

       

    Madame, Monsieur,

      

    Vous participez régulièrement ou  occasionnellement  aux  débats proposés par notre association. Les initiatives d’ « Ouvrir le débat » vous intéressent.

       

    Merci de noter dès maintenant  que notre prochaine ASSEMBLEE GÉNÉRALE   aura lieu :

     

    Lundi 22  avril 2013 à 20h30

     

    Centre administratif-Salle du  1° étage - 6 rue  Piver-

     

    Juvisy-sur-Orge

     

    sur  l’ordre du jour suivant :

     

    - rapport d’activités 2012

     

    - rapport financier 2012

     

    - projets 2013-2014  

    - renouvellement du Conseil d’administration. 

    Comme les années précédentes, l’essentiel de notre  temps sera consacré à une « grande foire aux idées » qui permettra   d’élaborer et d’imaginer, sur le moyen terme et au minimum pour la saison 2013-2014 à venir, un programme diversifié et cohérent. Vous pouvez dès maintenant rassembler vos idées et en faire part avant même l’assemblée générale par courrier, par courriel ou sur le blog de l’association (dans la fenêtre « commentaires » de l’article à l’adresse ci-dessous ) :   

    http://old.eklablog.com

      

    Si vous n’avez pas encore renouvelé votre adhésion ou si vous n’avez pas encore adhéré, vous pouvez le faire :

     

    -        soit dès maintenant à l’aide du bulletin ci-joint ;

     

    -        soit sur place le jour même de notre assemblée générale.

     

    Nous comptons sur votre présence. En cas d’impossibilité, n’oubliez pas de retourner le « bon pour pouvoir » à l’adresse indiquée ci-dessous.

     

    Bien  cordialement.

     

    Le Président : Paul Grolleau

     

    Paul Grolleau OLD – 1 bis rue le l’Observatoire 91260 Juvisy-sur-Orge 

    Tél : 06 72 84 60 93 - Courriel : paul.grolleau0338@orange.fr

     

     


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  • « Les jeunes générations face à la politique. Héritages, recompositions, inventions » Anne Muxel, sociologue, directrice de recherches  CNRS en science politique du CEVIPOF, auteur de «  Avoir vingt ans en politique,les enfants du désenchantement » (Seuil 2010) a proposé le mardi 21 mai 2013 une conférence sur le thème  : « Les jeunes générations face à la politique. Héritages, recompositions, inventions »

      LES JEUNES GÉNÉRATIONS FACE  A LA POLITIQUE. Héritages, Recompositions, Inventions

     Si le temps de la jeunesse se marque par un certain retrait de la participation électorale, en revanche il ne se caractérise pas par une dépolitisation. Les jeunes sont bien présents sur la scène collective et font preuve d’une grande réactivité politique, mais qui se détourne des organisations et institutions politiques traditionnelles. La diffusion d’une protestation politique devenue familière signe l’expression d’une  politisation qui se fait plus au travers du refus que de l’adhésion.

     Si les jeunes sont critiques et plutôt défiants à l’égard du personnel politique, des partis et de la politique politicienne, ils sont aussi en demande de politique. Pragmatisme, efficacité et autonomisation sont les maîtres mots d’une action politique plus expérimentale que par le passé, car sans cesse à renégocier et à réajuster, dans un contexte général d’individuation et d’affaiblissement des allégeances partisanes et sociales.  

     Les fractures sociales qui traversent la jeunesse se traduisent par des fractures politiques significatives. La jeunesse scolarisée et la jeunesse non scolarisée n’ont pas le même rapport à la politique. La première vote et conteste davantage. La seconde est plus en retrait de toute forme de participation politique. Mais l’une et l’autre partagent néanmoins une même communauté de destin fortement affectée par le sentiment d’une précarisation croissante de leurs conditions de vie et d’avenir.

     Avoir vingt ans en politique : vers une citoyenneté critique ? Point de vue à débattre…

     
    Ci dessous un article de Catherine Halpern dans la revue Sciences Humaines n° 218:
     
    Comment se construisent les convictions politiques de chacun ? La sociologue Anne Muxel s’attache aux prédispositions sociales et historiques, mais insiste aussi sur le poids des affects et les émotions.
    Avec ténacité, Anne Muxel creuse son sillon. Livre après livre, elle n’a de cesse de comprendre comment se construisent les identités politiques. Pas seulement dans l’espace public, mais dans l’intimité même de chacun. C’est là sans nul doute ce qui fait l’originalité de son approche. Pourquoi sommes-nous de gauche ou de droite ? Comment nos convictions politiques se forment-elles ? En bonne sociologue, A. Muxel juge cardinales les prédispositions sociales et culturelles, mais insiste aussi sur le poids des affects et des émotions, le fruit des rencontres et cette part de libre arbitre qui habite chacun de nous. Sinon, comment comprendre, explique-t-elle, qu’au sein d’une même fratrie, les chemins sociaux, professionnels mais aussi politiques puissent être si différents ?

    Les convictions politiques comptent pour beaucoup dans la construction personnelle. Dans Toi, moi et la politique (Seuil, 2 008), A. Muxel allait au cœur même des rapports amoureux scruter la manière dont les individus négocient leurs valeurs politiques. Elle montrait que les conjoints sont souvent du même bord. Et quand les convictions divergent, elles tendent à miner inlassablement le couple. A. Muxel offre donc un autre regard sur la politique, plus personnel et plus intime… 

    Et pour cause. La sociologue s’est d’abord attachée à la mémoire familiale et à la transmission intergénérationnelle. C’est sous la houlette du socioanthropologue Georges Balandier qu’elle a fait sa thèse où elle menait l’étude d’une famille sur trois générations. Sa rencontre avec la sociologue Annick Percheron, pionnière en France dans l’étude du rapport des jeunes à la politique, la conduit à recentrer son travail sur le politique. Chercheuse au Cevipof à l’IEP-Paris depuis vingt-cinq ans, elle cherche à saisir toujours et encore la négociation que fait chacun de nous entre la part de social qui l’habite et la part plus personnelle et individuelle qui nous constitue.

    Les jeunes ne sont pas apolitiques 

    La jeunesse apparaît comme un moment clé dans la socialisation politique. C’est l’âge où l’individu doit négocier entre son héritage familial, scolaire, historique et ses nouvelles expériences. C’est un temps de crise de l’identité, un temps où les valeurs se cristallisent. C’est donc sans surprise que depuis son livre Les Jeunes et la Politique (Hachette, 1996), en passant par L’Expérience politique des jeunes (Presses de Science Po, 2001), jusqu’à Avoir vingt ans en politique, son dernier livre paru au Seuil cette année, A. Muxel a fait du rapport des jeunes à la politique l’un de ses principaux axes de recherche. 

    Aujourd’hui, la jeunesse tient à distance les partis politiques. Il y a assurément crise. Pour autant, A. Muxel refuse avec force le discours de la déploration des aînés. « Les jeunes sont en attente de représentations, de projets, mais à part la nostalgie, les lamentations, ils ne reçoivent pas grand-chose. La transmission, explique-t-elle, n’est pas seulement la transmission d’un passé, c’est d’abord un mouvement vers le futur. Or les aînés peinent à se représenter l’avenir. D’où beaucoup d’angoisse. » Elle rejette l’idée d’une jeunesse dépolitisée. «  Les jeunes sont très présents dans le débat social, dans les mobilisations collectives… Et quand l’enjeu leur semble important, ils participent aux élections. Ils ne sont pas apathiques, repliés sur eux-mêmes et leurs seules préoccupations personnelles ; ils font de la politique autrement… »

    Pour l’heure, A. Muxel a un autre projet de livre. Elle veut comprendre comment les convictions évoluent dans le cadre d’un même parcours de vie. « En vieillissant, on peut changer de camp politique, changer de convictions, moi je veux étudier comment l’individu va négocier avec lui-même pour apprivoiser ces ruptures, ces changements de bord, ces conflits intérieurs. »


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