• Loin d'être en crise, la famille est “remarquablement vivante”, estime la sociologue Irène Théry. Elle a juste élargi ses frontières traditionnelles, avec des formes de filiation et de parentalité qui se multiplient.

    pour en savoir plus :

    http://www.telerama.fr/monde/irene-thery-le-probleme-c-est-ce-fameux-modele-un-seul-pere-une-seule-mere,76355.php


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  •                                                                              PHILIPPE FREMEAUX

    Economiste, ancien directeur de rédaction et éditorialiste d’ « Alternatives économiques », auteur de « La nouvelle alternative ? Enquête sur l’économie sociale et solidaire » (Ed. Les Petits matins - 2011)

    Miser sur la croissance : est-ce bien raisonnable ?

    Le débat sur la « croissance » est au cœur de la crise  dans laquelle nous sommes plongés. Miser sur elle,  « pour nous en sortir », est-ce bien raisonnable ?

    Au regard des faits eux-mêmes à court et moyen terme. En ce qui concerne la France, depuis la fin des Trente Glorieuses, la tendance générale des  taux de croissance  sur la longue période est à la baisse et les prévisions pessimistes pour  les années qui viennent, fragilisent tous les projets  et  promesses des leaders politiques en cette période électorale. Pour la zone euro, l’OCDE  prédit une année 2012 pratiquement « blanche » et  pour l’économie mondiale,  prévoit une décélération . La croissance de la Chine elle-même  devrait ralentir…

    Dans la perspective du long terme. D’aucuns considèrent que la « croissance toute » est en fait une impasse et que cette « addiction au toujours plus » nous conduit dans le mur :  réfutant les vieilles croyances , ils disent  « adieu à la croissance » et  préconisent même « la décroissance ». D’autres plaident pour « le développement durable », « la croissance verte », « l’abondance frugale », «  une société de sobriété »… et en tout état de cause s’interrogent : «  croissance de quoi ?, « croissance pour quoi ? », « croissance pour qui ?».

    Philippe Frémeaux, économiste, ancien directeur de rédaction et toujours éditorialiste de l’indispensable mensuel «  Alternatives économiques », auteur d’un récent « La nouvelle alternative ? Enquête sur l’économie sociale et solidaire » (2011) apportera sa contribution à un débat d’une grande actualité.

    MARDI  17 JANVIER  2012 à 20 H 3à

    Salle Georges Brassens , 35 av. de la Terrasse-Juvisy-sur-Orge

     


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  •                                                           FRANÇOIS FLAHAULT

    Philosophe, directeur de recherches émérite au CNRS, intervenant à l’École des Hautes Études en Sciences sociales, auteur entre autres de « Le sentiment d’exister », « Le paradoxe de Robinson. Capitalisme et société », « Be Yourself, au-delà de la conception occidentale de l’individu », « Où est passé le bien commun ? » ( Mille et une nuits. 2011)

                                                      OÙ EST PASSÉ LE BIEN COMMUN ?

    La crise financière, économique, écologique …dans laquelle nous sommes plongés conduit à s’interroger sur les raisons profondes d’un tel  ébranlement. « La crise »  pousse à remettre en cause  la conception de l’homme  et de la société prédominante de nos jours : une société peut-elle tenir longtemps quand ne compte que ce qui se compte et que la vague de «  marchandisation du monde »  voudrait tout recouvrir ? peut-on attendre de la poursuite exacerbée et de la simple addition des intérêts particuliers  , une miraculeuse harmonie sociale ? la « concurrence  libre et non faussée » garantit-elle vraiment la meilleure et la plus juste répartition des richesses ?...

    Certains le pensent avec les chantres d’un néolibéralisme à tout crin. D’autres contestent. François Flahault, philosophe, auteur d’une œuvre considérable, encore insuffisamment  connue, est de ceux-là. Soutenant, preuves à l’appui, que «  l’état social est l’état naturel de l’homme » et qu’ « il faut en passer par les autres pour être soi », il réhabilite et rénove, dans son dernier livre, la notion oubliée de « bien commun », défini comme « l’ensemble de ce qui soutient la coexistence et par conséquent l’être même des personnes ». Cette  fragile coexistence des hommes et des femmes à l’échelle d’une nation et de la planète repose largement sur les biens communs ou biens collectifs ( au pluriel) d’une extrême diversité   dans lesquels se concrétise le bien commun ( au singulier).

    MARDI 6 DECEMBRE 2011 à 20 H

    Salle Georges Brassens 35, avenue de la Terrasse à Juvisy-sur-Orge

    Association « Ouvrir le débat » tél : 06 72 84 60 93

    blog : http://old.eklablog.com/ 

     


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  •                                                                              JAMIL DAKHLIA

     Maître de conférences à l’Université de Nancy 2- chercheur CREM-LCP (CNRS) Auteur de « Mythologie de la peopolisation » ( Le Cavalier bleu 2010)

    QUAND LES FRONTIERES « PUBLIC-PRIVÉ» SE METTENT A BOUGER …

    ENJEUX DÉMOCRATIQUES DE LA PEOPOLISATION  DE LA VIE POLITIQUE

    Dans les milieux supposés « éclairés », il est de bon ton de brocarder la « presse-people » (Voici, Gala, Closer…) et ses multiples déclinaisons, de pointer du doigt une peopolisation galopante de la société, de se désoler plus encore de la peopolisation de la vie politique. Par delà les idées toutes faites, qu’en est-il au juste ? Que faut-il entendre par peopolisation et peopolisation de la vie politique ? Sur quel terreau se développe une incontestable personnalisation du débat politique où femmes et hommes politiques exposent de gré ou de force intimité et vie privée ? Quels sont les enjeux de ces pratiques pour la vie démocratique ? Autant de questions qui courent depuis quelque temps et que la période électorale qui s’ouvre rend plus pressantes encore. Jamil Dakhlia, spécialiste  des médias populaires, nous livrera ses analyses.

    JEUDI  17 NOVEMBRE  2011 à 20 H 30

    Salle Georges Brassens

    35 avenue  de la Terrasse - Juvisy-sur-Orge

     


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  • Sylvie Cadolle 

    Sylvie Cadolle, professeur certifiée de philosophie, après plusieurs années d’enseignement de la philosophie en lycée a enseigné la philosophie de l’éducation à l’IUFM. Elle a mené parallèlement un DEA puis une thèse de sociologie politique à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris sous la direction d’Irène Théry et a orienté son enseignement vers la sociologie de l’éducation. Ses travaux portent d’abord sur les mutations de la famille et leurs effets sur l’éducation. Elle a mené plusieurs enquêtes sur les relations entre beaux-parents et beaux-enfants dans les familles recomposées, sur le soutien apporté par les parents aux enfants jeunes adultes dans ces familles, puis sur les résidences alternées. Elle a aussi travaillé sur l’échec scolaire avec l’équipe ESCOL et enquêté plusieurs années sur « Le travail hors la classe, des pratiques différenciatrices » avec Patrick Rayou. Elle est actuellement maître de conférences à l’IUFM-Paris 4 Sorbonne et chercheuse au CERLIS-Paris V.

      

    Bibliographie

    Ouvrages

     S. Cadolle, Etre parent, être beau-parent. La recomposition de la famille. Editions Odile Jacob, Paris, 2000.

     S. Cadolle, Deux maisons pour grandir. Hachette, Paris, 2004.

     Articles ou chapitres d’ouvrages collectifs récents

     S. Cadolle, « Les mutations de l’autorité familiale », in Les Sciences de l’Education. Pour l’ère nouvelle, vol. 42, n°3, 2009.

     S.Cadolle, J. Reichstadt, «  Etude de cas : les temps du passé en CM2 » in Faire ses devoirs. Aspects cognitifs et sociaux d’une pratique ordinaire, P. Rayou (dir.),  Presses Universitaires de Rennes, 2009, p. 103-126.

     S.Cadolle, « Le travail de l’élève : enjeux et malentendus » Administration et éducation, n°126, mai 2010, p. 35-42.

     S.Cadolle, « La séparation des parents, quels effets sur l’éducation et le parcours des élèves ? » Diversité. Ville, école, intégration. n°163, déc. 2010


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