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DE QUOI LE MOUVEMENT DES « GILETS JAUNES » EST-IL LE SIGNE ?
Un an plus tard… ce qu’il a révélé, ce qu’il a changé ?
Intervenants : Sylvain Bordiec et Antoine de Raymond , Sociologues , Université de Bordeaux
Personne ne l’avait vraiment vu venir. Né à l’automne 2018, déclenché par une augmentation de la taxe carbone sur les carburants, publiquement lancé par les manifestations du 17 novembre, le dit « mouvement des gilets jaunes » a mobilisé pendant plus de six mois sur les carrefours à longueur de semaines, à Paris et dans de nombreuses villes de province, des dizaines de milliers de personnes largement soutenues par l’opinion publique. Que nous dit de l’état de la société française et de la France, ce mouvement original et complexe, « mosaïque de paradoxes », au regard de sa sociologie, de son mode opératoire, de son fonctionnement, de ses revendications…qui ont de fait évolué au fil des mois ?
Un an plus tard, qu’est devenu le « Mouvement » , courant de fond ou feu de paille? Quels en ont été les effets éventuels sur l’ensemble de la société française, sur la vie sociale et politique du pays …? Des comparaisons peuvent-elles être établies avec d’autres pays, européens notamment ? Tous ces derniers mois, beaucoup de choses ont été dites, des milliers de pages ont été écrites. Sylvain Bordiec et Antoine Bernard de Raymond, sociologues, travaillant avec les outils qui sont les leurs nous livreront leurs analyses.
Mardi 12 novembre 2019 à 20 h 30
Salle des Travées, Rue du Dr.Vinot (près de la caserne des pompiers), Juvisy-sur-Orge
Association « Ouvrir le débat » tél : 06 72 84 60 93
Blog : http://old.eklablog.com
Entrée libre
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ASSOCIATION « OUVRIR LE DÉBAT » CONFÉRENCE-DÉBAT
OLIVIER GOUJON, Journaliste, photo-reporter, auteur de « Femen : histoire d’une trahison » (2017), « Ces cons de journalistes » (2019)
LE JOURNALISME EN DANGER ?
A l’heure où tout un chacun, téléphone en main, peut se croire grand reporter, où « fake news », « post-vérité », « faits alternatifs »…se banalisent, où le moindre événement avant même d’être vérifié fait le « buzz » sur les réseaux sociaux et se répand partout à la vitesse de la lumière, il est temps de donner ou redonner au journalisme, son sens et aux journalistes, leur importance. Mais pour ce, commencer par ne pas tout confondre : le journalisme, ce n’est pas la comm’, ce n’est pas la pub, ce n’est pas la propagande, ce n’est pas l’animation. Les communicants, les publicitaires, les militants, les animateurs, les commentateurs… ont le droit d’exister mais ils ne sont pas journalistes. Le mélange des genres met le journalisme en danger et contribue sans doute à l’ image dégradée des journalistes dans l’opinion.
Le débat proposé devrait nous permettre d’une part, de mieux cerner le « cœur du métier » de journaliste, car c’est un métier qui s’apprend, nécessite des compétences, répond à des exigences et respecte une déontologie… ; d’autre part, de découvrir dans quelles conditions concrètes les journalistes travaillent aujourd’hui en France , conditions pouvant parfois nuire à l’accomplissement de leur mission. Ainsi est-il indifférent que 90% des journaux vendus en France, 50% des parts d’audience de l’audiovisuel soient contrôlés par 10 groupes financiers dirigés par 10 milliardaires ? Est-ce sans conséquence sur leur travail que de plus en plus de journalistes soient non salariés, mais payés en droits d’auteur ou sur facture, l’appellation sympathique d’ « auto-entrepreneur » étant plutôt synonyme de précarité ?...
Olivier Goujon, journaliste, photo-reporter, qui a sillonné le monde, nous fera découvrir, à partir de son expérience, un autre monde, le « monde de l’information » et nous livrera sa conception du métier de journaliste et les difficultés qu’il rencontre.
Mardi 8 octobre 2019 à 20 h 30
Salle des Travées, Rue du Dr.Vinot (près de la caserne des pompiers)
Juvisy-sur-Orge
Association « Ouvrir le débat » tél : 06 72 84 60 93
Blog : http://old.eklablog.com
Entrée libre
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Philippe Blanchet qui devait intervenir demain ( tract pour mémoire) annule sa venue pour cause d’obligations universitaires à Rennes 2.
Toutes nos excuses pour ce contre temps de dernière minute
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