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  • Cœur de  l’Etat-Providence à la française, la Sécurité sociale née  en 1945   serait en crise. Quand  certains se mobilisent pour défendre et « sauver »  le  « modèle social » français et ses acquis, d’autres focalisés sur le « trou » de la Sécu , plaident pour  les réformes, la  flexibilité, pourfendent le « cancer de l’ assistanat », appellent à la responsabilité, réclament l’allègement des « charges sociales », dérégulent…Ce qui pouvait passer au temps des Trente Glorieuses, pensent-ils,  ne serait plus supportable à l’heure de la mondialisation,  du  chômage de masse, d’une vie toujours plus longue … Mais s’agit-il vraiment et uniquement  de cela ? Sans nier l’impact  de ces facteurs, ne s’agirait-il pas plus radicalement d’une crise de la démocratie à laquelle la protection sociale est consubstantielle selon la vision  des créateurs de la Sécu dans les années 40. Ils étaient  porteurs d’une vision globale d’une société de justice fondée sur la solidarité collective où l’Etat joue tout son rôle et où l’éducation à la solidarité prend toute sa place. Vision  que certains dès le départ n’ont jamais vraiment accepté et que  leurs  « héritiers »  s’emploient méthodiquement aujourd’hui  à déconstruire. En fin de compte,  la crise ne serait-elle pas  d’abord politique au sens fort du mot ? Le sort de la sécurité sociale peut-il échapper à la question politique préalable du « comment vivre ensemble » ?

     

    Colette Bec, auteur de « La sécurité sociale. Une institution de la démocratie », un livre dense et d’une grande  clarté dont le titre lui-même indique la direction,  nous apportera sa réponse. A débattre, naturellement !


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  • « L’histoire en héritage,

    l’individu, produit d’une histoire dont il cherche à devenir le sujet »

     

    Sommes-nous libres ou étroitement conditionnés et déterminés par nos origines, nos appartenances familiales, sociales, religieuses, politiques etc. ? La question du sujet s'inscrit dans une double détermination sociale et psychique. Si l'individu est le produit d'une histoire, cette histoire condense d'une part l'ensemble des facteurs sociaux historiques qui interviennent dans le processus de socialisation et, d'autre part, l'ensemble des facteurs intrapsychiques qui déterminent sa personnalité. Comment se construisent, pour chaque individu, ses manières d’être au monde, son identité, son inscription sociale ? Il existe une tension dialectique entre le sujet réflexif , celui qui pense,  le sujet du désir,  celui qui doit advenir face aux processus de l’inconscient, et le sujet sociohistorique, celui qui cherche à advenir face aux déterminations sociales. Le processus de subjectivation se développe dans une recherche de médiation entre ces différents pôles qui sont plus ou moins en opposition selon les périodes de l'existence et les contextes.

    L’approche de sociologie clinique développée par Vincent de Gaulejac met en relief deux postures en tension : celle du sociologue et celle du clinicien face à ce qu’on désigne comme « le retour du sujet ». Une tension éclairante ?   

    Mardi 24 mars 2015 à 20 h 30 à l'ESPACE  JEAN LURÇAT

    Place du Maréchal Leclerc (près de la Poste) Juvisy-sur-Orge

     Association « Ouvrir le débat »   tél : 06 72 84 60 93  blog :http://old.eklablog. 


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  • Présentation extraite du blog de Vincent de Gaulejac http://www.vincentdegaulejac.com/

    Vincent de GaulejacVincent de Gaulejac, né en 1946 à Croissy-sur-Seine, est sociologue, professeur de sociologie à l'UFR de Sciences Sociales de l'Université Paris - Diderot. Il est l'auteur d’une vingtaine d’ouvrages et anime la collection sociologie clinique chez ÉRÈS. Il a dirigé le Laboratoire de Changement Social depuis 1981. Membre fondateur de l’Institut international de sociologie clinique, il est l'un des principaux initiateurs de cette orientation scientifique qui s’intéresse à la dimension existentielle des rapports sociaux. Il a développé des groupes d’implication et de recherche dans une quinzaine de pays en Europe, en Amérique du nord et en Amérique du sud. Ses recherches l’ont conduit à explorer, la névrose de classe, les sources de la honte, la lutte des places, le coût de l’excellence, la société malade de la gestion ou encore les causes du mal être au travail.


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