la conférence de Madame Claire Cossée, m'a donnée l'occasion de crier en public ce que j'ai sur le côeur depuis presque 40 ans que je vis en France suite à un mariage mixte avec un français. En tant qu'étrangère j'ai essayé tout le temps de faire comprendre à ceux que je rencontre, à ceux que je côtoies qu'un étranger est capable d'être aussi sensible, aussi bien éduqué et cultivé qu'un bon français de souche. Pendant presque toute ma vie ici en France , il m'a fallu faire preuve que je ne suis pas sauvage et i dénuée de savoir vivre, de savoir faire. J'avais usé de tous mes moyens pour arriver à me faire une place dans la société française mais hélas c'était toujours peine perdue sauf avec les français qui avaient fait connaissance avec ma famille avec papa qui était un homme cultivé ingénieur de formation et bien présentable et parlant excellemment la langue française.... Ma vie a été une lutte perpétuelle sans repos à faire mes preuves. Malgré mon bon parcours au point de vue études dans mon pays natal droit et ENA, j'ai tenu à refaire des études ici en France pour avoir un diplôme français et pourvoir travailler sur le sol français. Je pourrais écrire un livre comme m'a conseillée un amis prêtre père blanc qui avait vécu 30 ans en Tunisie , mais, je n'avais pas eu cette force, ni ce courage jusqu'à ce jour. Mme ledoré-bhiri Khédija
la conférence de Madame Claire Cossée, m'a donnée l'occasion de crier en public ce que j'ai sur le côeur depuis presque 40 ans que je vis en France suite à un mariage mixte avec un français. En tant qu'étrangère j'ai essayé tout le temps de faire comprendre à ceux que je rencontre, à ceux que je côtoies qu'un étranger est capable d'être aussi sensible, aussi bien éduqué et cultivé qu'un bon français de souche. Pendant presque toute ma vie ici en France , il m'a fallu faire preuve que je ne suis pas sauvage et i dénuée de savoir vivre, de savoir faire. J'avais usé de tous mes moyens pour arriver à me faire une place dans la société française mais hélas c'était toujours peine perdue sauf avec les français qui avaient fait connaissance avec ma famille avec papa qui était un homme cultivé ingénieur de formation et bien présentable et parlant excellemment la langue française.... Ma vie a été une lutte perpétuelle sans repos à faire mes preuves. Malgré mon bon parcours au point de vue études dans mon pays natal droit et ENA, j'ai tenu à refaire des études ici en France pour avoir un diplôme français et pourvoir travailler sur le sol français. Je pourrais écrire un livre comme m'a conseillée un amis prêtre père blanc qui avait vécu 30 ans en Tunisie , mais, je n'avais pas eu cette force, ni ce courage jusqu'à ce jour. Mme ledoré-bhiri Khédija