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Annulée en raison d'une indisponibilité de l'intervenant cette conférence devrait être reprogrammée à une date ultérieure
ASSOCIATION « OUVRIR LE DÉBAT »
CONFÉRENCE-DÉBAT en partenariat avec le festival de cinéma « IL PARAÎT QU’EUX »
Pascal Blanchard
Historien, Laboratoire Communication et politique CNRS ( Irisso), spécialiste du « fait colonial » auteur de « Vers la guerre des identités ? » ( 2016)
LE TEMPS DES COLONIES : Un passé qui ne passe pas ?
Peut-on oser dire en 2017 : « Le temps des colonies, un passé qui ne passe pas » » comme on a écrit en 1994 de la période vichyssoise : « Vichy, un passé qui ne passe pas » ? La mémoire des peuples est longue. Sans succomber à la repentance et à l’auto-flagellation permanentes, la France peut-elle oublier qu’elle fut à la tête d’un immense Empire colonial et qu’il y eut des colonisateurs et des colonisés ? Peut-elle oublier qu’elle domina en Algérie de 1830 à 1962 et qu’il y eut de 1954 à 1962, non seulement des « évènements » mais « la guerre d’Algérie » et des milliers de morts de part et d’autre ? Quoi qu’on dise, cette histoire a laissé des traces aujourd’hui, y compris dans la mémoire de ceux qui n’ont jamais été ni colons ni colonisés mais dont les descendants, une, deux, trois …générations plus tard se retrouvent à vivre ensemble en France. Comment ceux qui se considèrent comme français de longue date regardent-ils les « nouveaux venus », maghrébins , subsahariens , asiatiques … et réciproquement ? Les « difficultés à vivre » d’aujourd’hui peuvent-elles réactiver le passé et expliquer la création de mouvements tels « Les indigènes de la République », « Les indivisibles »…dont certains dénoncent ce qu’ils considèrent être des outrances ? Les « études post-coloniales » s’intéressent à l’étude des effets du passé colonial sur le présent. Elles sont souvent critiquées et accusées de « rejouer » aujourd’hui les conflits coloniaux d’hier. Comment faire pour assumer aujourd’hui un passé qui a été ce qu’il a été ?
Pascal Blanchard, historien, spécialiste du « fait colonial » et de l’histoire des immigrations en France, nous apportera sa contribution.
Mercredi 18 janvier 2017 à 20 h 30
Salle Pidoux de la Maduère ,64 Grande Rue piétonne (près de la Poste) 91260 Juvisy-sur-Orge
Association « Ouvrir le débat » tél : 06 72 84 60 93 blog : http://old.eklablog.
Entrée libre
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Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris, Géraldine Muhlmann obtient son diplôme de journalisme à l'université de New York en 1996. La même année, elle entame sa carrière en travaillant avec le journaliste américain Charlie Rose sur la chaine de télévision publique américaine PBS. En 1995, elle participe à la campagne électorale de Lionel Jospin à l'élection présidentielle. Géraldine Muhlmann devient ensuite enseignante à l'université Panthéon-Assas Paris 2, en étant rattachée au Centre d'études et de recherches de science administrative et à l'université Paris XI.
De 1998 à 1999, elle est chargée de mission, correspondante société de l'information, au cabinet de Martine Aubry, alors ministre de l'Emploi et de la Solidarité.
Parallèlement, elle exerce dans le monde de la radio et de la télévision. Elle est chroniqueuse dans plusieurs émissions : On refait le monde (depuis 2003) sur RTL, Le Bateau livre (2004-2008) de Frédéric Ferney sur France 5, Le Rendez-vous des Politiques (2006-2007) sur France Culture et enfin Les Matins de France Culture (septembre 2007-février 2008).
Entre février et juin 2008, elle présente Le Doc du Dimanche sur France 5.
À partir d'octobre 2008, elle est aux commandes de l'émission d'actualité Cactus sur Paris Première.
En janvier 2011, elle rejoint Guillaume Durand dans l'émission Face aux Français sur France 2.
Elle remplace Nicolas Demorand (qui prend alors la direction du journal Libération) dans l'émission C politique sur France 5 à partir du dimanche 6 mars 2011. Elle est à son tour remplacée par Caroline Roux en septembre 2012.
En octobre 2012, elle préside le jury des Assises internationales du journalisme, à Poitiers.
En 2014, elle rejoint l'émission de Franz-Olivier Giesbert, Les Grandes Questions, sur France 5, aux côtés de Mazarine Pingeot et Éliette Abécassis.
(source : Wikipédia)
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La liberté d’expression, corollaire naturel de la liberté de conscience et de pensée, est un acquis qu’on espère irréversible et l’un des droits de l’homme dont s’honorent toutes les démocraties dignes de ce nom. Introduite en France dès 1789 par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen , elle revient à la une du débat public suite aux événements dramatiques survenus en 2015, tout spécialement ceux du 7 janvier 2015 qui ont frappé Charlie Hebdo. Quel est son contenu ? Quelle est sa portée ? Jusqu’où peut-elle aller ? Ai-je le droit de dire tout ce que je veux comme ce serait le cas, dit-on à tort ou à raison, aux USA? Sur n’importe quoi ? sur n’importe qui ? n’importe quand ? n’importe où ? Peut-il y avoir des abus de la liberté d’expression ? Que dit la grande loi républicaine du 29 juillet 1881 plusieurs fois modifiée sur la liberté de la presse mais toujours en vigueur? Y-a-t-il des limites légitimes à la liberté d’expression, notamment à l’heure où les nouveaux medias, internet et les réseaux sociaux, formidable caisse de résonnance, démultiplient les possibilités d’expression à une échelle et une vitesse jamais atteintes ? Comment éviter les effets pervers de ce qui pourrait passer pour un retour de la censure ?
Géraldine Muhlmann, co-auteure d’un indispensable petit livre sur « La liberté d’expression » aux éditions Dalloz paru en 2015 nous aidera à y voir plus clair.
Mercredi 7 décembre 2016 à 20 h 30
Salle Pidoux de la Maduère, 64 Grande Rue piétonne (près de la Poste), Juvisy-sur-Orge
Association « Ouvrir le débat » tél : 06 72 84 60 93 blog : http://old.eklablog.
Entrée libre
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Thomas GUÉNOLÉ est politologue, enseignant, éditorialiste et essayiste.
Comme politologue (PhD Sciences Po-CEVIPOF), il a été le premier expert à annoncer le retour de Nicolas Sarkozy dans la vie politique, avant d’analyser ce que serait sa stratégie de retour dans Nicolas Sarkozy, chronique d’un retour impossible ? (éd. First, 2013). Il est auteur de livres expliquant la vie politique au grand public, notamment le Petit guide du mensonge en politique (éd. First, 2014). Il intervient très régulièrement dans les médias pour décrypter l’actualité politique.
Comme enseignant, il assure des cours de science politique à Sciences Po Paris et de démographie à l’Université Panthéon-Assas (Paris 2).
Comme éditorialiste, il tient dans le mensuel Néon la chronique « Salauds de jeunes ! », consacrée au conflit des générations. Il tient également une chronique d’analyse politique comme expert auprès du Plus de l’Obs.
Comme essayiste, il est notamment l’auteur de Les jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? (éd. Bord de l’Eau, 2015, préface d’Emmanuel Todd) et de La Mondialisation malheureuse (éd. First, 2016, préface de Bertrand Badie).
(extrait de son site http://thomas-guenole.fr/)
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ASSOCIATION « OUVRIR LE DÉBAT »
CONFÉRENCE-DÉBAT
THOMAS GUÉNOLÉ
Politologue, enseignant à Sciences-Po , auteur de « Les jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? » (Bord de l’eau, 2015),
POUR UN AUTRE REGARD
SUR LES « JEUNES DE BANLIEUE » .
Au-delà des clichés.
Ne pas obtenir de rendez-vous d’embauche pour une adresse dans un « quartier sensible » ou pour un nom à consonance étrangère…Ce n’est ni une invention, ni une exception mais un cas parmi tant d’autres dans une longue liste, de l’effet des préjugés, des caricatures, voire des fantasmes associés communément aux « jeunes de banlieue ». A un point tel qu’on pourrait parler d’une « balianophobie » fortement nourrie par des medias qui se font l’écho de tout ce qui va mal et se taisent trop souvent sur ce qui va bien. La généralisation est devenue une habitude : les « jeunes de banlieue » sont ceci, sont cela…et notamment en majorité délinquants ou graines de délinquants. Localement, on peut vérifier combien ces représentations sont solidement installées quand on entend ce qui se dit, quand on lit ce qui s’écrit sur Grigny et la cité de « La Grande borne », Corbeil et la cité « Les Tarterêts »…et sur d’autres lieux. Sans nier les problèmes et des comportements effectivement condamnables qu’il faudrait prendre le temps d’analyser, il reste que sur plus d’un million de jeunes résidant en banlieue, 98% ne sont ni délinquants ni dans des bandes. Un autre regard est possible. Un autre regard est nécessaire. Thomas Guénolé, auteur de « Les jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? » devrait nous y aider et peut-être nous en convaincre.
Mercredi 16 novembre 2016 à 20 h 30
Salle Pidoux de la Maduère
64 Grande Rue piétonne (près de la Poste)
91260 Juvisy-sur-Orge
Association « Ouvrir le débat » tél : 06 72 84 60 93 blog : http://old.eklablog.
Entrée libre
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