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  • Claire COSSÉE, Sociologue, maître de conférence en sociologie à l’Université Paris Est Créteil Val de Marne, auteure  de «  Faire figure d’étranger : regards croisés sur la production de l’altérité » ( A.Colin), proposera une conférence sur le thème : 

     "NOUS/EUX : Comment se fabriquent les figures de l’étranger ?" 

    Une telle question nous plonge en plein dans le débat public actuel et peut paraître quelque peu provocatrice tant il semble évident que nous savons depuis toujours ce qu’est un étranger. Or force est de constater qu’il ne suffit même pas d’être étranger stricto sensu (ne pas avoir la nationalité française) pour être renvoyé en permanence, même si vous êtes né en  France et que vos ascendants y vivent depuis longtemps, à votre « origine » réelle ou supposée, à votre  culture, à votre religion, à un « ailleurs »… : vous êtes alors enfermé dans une catégorie et figé dans une identité qui vous définit, explique vos comportements, justifie des traitements différenciés et des discriminations souvent négatives aux effets parfois redoutables.

     

    Il importe donc de prendre conscience de la dimension historique de la qualification  d’ « étranger » et de la part de construction d’une telle notion. Comment se construisent, se déconstruisent, voire se reconstruisent ces processus de catégorisations et d’assignations identitaires ? Comment sont-ils vécus, joués et déjoués par celles et ceux qui ont sont l’objet ? Voici des questions apparemment abstraites auxquelles Claire Cossée tentera d’apporter des réponses à partir de situations très concrètes analysées tout au long d’un travail  de terrain persévérant. Elle devrait nous permettre, d’une part de ne plus regarder du même œil les personnes « étrangères » , d’autre part de ne plus écouter avec la même indulgence ou de ne plus « gober » avec la même naïveté les discours dont elles font l’objet et qui les enferment dans leur « étrangéité » ou leur « ethnicité 

     

    Mardi 13 février 2018 à 20 h 30 

     

    Salle Pidoux de la Maduère, 64 Grande Rue piétonne (près de la Poste) Juvisy-sur-Orge

     


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  • ( source : site de l’ehess  : http://iris.ehess.fr/index.php?3470) 

    Julie PagisJulie Pagis est chercheuse en sociologie politique au CNRS. Ses recherches s’inscrivent dans deux principaux domaines : les trajectoires militantes et les sciences sociales de l’enfance. Fondée sur une longue enquête par questionnaires et par récits de vie menée auprès de 170 familles de « soixante-huitards ordinaires », sa thèse, soutenue en 2009 et publiée en 2014, portait sur les conséquences biographiques du militantisme en Mai 68. En articulant approches quantitative et qualitative, l’enquête déconstruit le lieu commun d’une unique « Génération 68 » et met en évidence une pluralité d’« unités de génération de 68 » diversement marquées par la participation à Mai 68. Cette réflexion sur les effets socialisateurs de l’événement est étendue à la génération (familiale) des enfants de soixante-huitards, abordant alors la question de la transmission familiale d’héritages politiques. Julie Pagis a poursuivi ses recherches sur les conséquences biographiques du militantisme dans les « années 68 » dans le cadre du projet ANR SOMBRERO (Sociologie du militantisme, biographies, réseaux, organisations), dirigé par O. Fillieule et dont elle est responsable, depuis 2013, de l’équipe lilloise. 


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  •    ASSOCIATION « OUVRIR LE DÉBAT » CONFÉRENCE-DÉBAT 

    Julie PAGIS

    Sociologue, chargée de recherche au CNRS,

     auteure  de «  Mai 68, un pavé dans leur histoire » (Presses de Sciences Po). 

     

    MAI 68 : Héritages controversés

    50 ans après , faut-il une fois de plus parler de Mai 68 ? Qui peut encore s’intéresser à cette période déjà lointaine sinon, avec une éventuelle nostalgie de leur jeunesse, ceux qui avaient vingt ans en 68, les baby-boomers, aujourd’hui parents et même grands-parents d’enfants et de petits-enfants pour qui cette année 68 et son célèbre mois n’évoque rien ? Pourquoi aller jusqu’à commémorer 68 officiellement  comme l’a décidé le Président de la République  actuel qui n’a pas connu cette époque, tandis qu’un de ses prédécesseurs voulait voici peu encore « liquider » l’héritage ? Commémorer mais commémorer quoi ?

    Cinquante ans après comme à chaque décennie anniversaire, Mai 68 et ses suites fait toujours l’objet de controverses. Au-delà des quelques slogans célèbres auxquels ces évènements complexes de mai ne peuvent être réduits (« Il est interdit d’interdire ! », « Jouir sans entraves »…), qu’en était-il, qu’en est-il exactement ? Dans quel contexte international et national surviennent-ils ? Quels en sont les acteurs ? Quelles en sont les idées-force ? Que nous révèlent les parcours ultérieurs des principaux leaders ? Peut-on légitimement parler d’une « génération 68 » au singulier ? En quoi la société française en a-t-elle été marquée durablement sur les plans social et sociétal, politique et culturel…pour le meilleur pour certains et pour le pire  pour d’autres ?

    A ces questions parmi d’autres, Julie Pagis, sociologue, auteure en 2014 de 

    «  Mai 68, un pavé dans leur histoire »  apportera son éclairage.  

     

     Jeudi 18 janvier  2018 à 20 h 30

    Salle Pidoux de la Maduère, 64 Grande Rue piétonne (près de la Poste), 91260 Juvisy-sur-Orge

     Association « Ouvrir le débat »   tél : 06 72 84 60 93  blog : http://old.eklablog.

     

     

    Entrée libre 


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