• ASSOCIATION « OUVRIR LE DÉBAT »

    CONFÉRENCE-DÉBAT

     

    Bibia Pavard

     

    Maîtresse de conférences en histoire contemporaine, Université Paris Panthéon-Assas, chercheuse au CARISM et membre junior de l’Institut Universitaire de France

    Autrice de : Ne nous libérez pas, on s’en charge ! Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours, La Découverte, 2020 et de Si je veux, quand je veux. Contraception et avortement dans la société française (1956-1979), Presses universitaires de Rennes, 2012.

     

     

    ETRE FEMME, CONSTRUCTIONS SOCIALES, CONSTRUCTIONS DES REVENDICATIONS 

      

     

     

    Les années 1970 sont caractérisées par une intense mobilisation féministe qui se saisit notamment de la question des sexualités sous l’angle du genre. Elles revendiquent la liberté pour les femmes de disposer de leur propre corps à travers les questions de droit à la contraception et à l’avortement, la reconnaissance de l’homosexualité ou la lutte contre les violences. A travers une évocation des actions pour l’avortement libre et de leur médiatisation du début des années 1970 à la loi Veil, il s’agira de montrer comment les féministes ont contribué à un changement des représentations comme des pratiques. Par les manifestations, le manifeste des 343, les procès de Bobigny et la pratique militante des avortements, les féministes ont transformé les termes du débat et replacé l’expérience des femmes au centre.

     

    Lundi 20 mars 2023 à 20 h 30

    Salle Pidoux de la Maduère

    64 Grande Rue piétonne (près de la Poste)

    91260 Juvisy-sur-Orge

     

     

    Association « Ouvrir le débat »

    Tél : 06.86.75.00.90 - blog : http://old.eklablog.

    Entrée libre.


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  • Bonjour à tous ! Nous vous faisons part aujourd'hui d'une représentation à venir aux Bords de Scènes, en salle Lino Ventura à Athis-Mons, qui saura sans doute vous intéresser :

     Athis-Mons Salle Lino Ventura
    → Jeu. 9 mars 20h30  

    Une longue peine 

    Didier Ruiz – La compagnie des Hommes  

    Théâtre I 1h20 I Tarifs de 18€ à 8€ 

    D’anciens détenus et leurs proches racontent leur longue expérience de l’enfermement et leur reconquête de la dignité. Depuis des années, Didier Ruiz, dans une démarche de théâtre documentaire, travaille sur le recueil de mémoires fugaces et intimes. Une longue peine s’impose comme à l’encontre des stéréotypes où l’on retrouve toute la délicatesse de ce metteur en scène hors cadre.

    « Les personnes, invitées à être les acteurs du spectacle, ont en commun d’avoir une profonde connaissance de l’enfermement. Elles ont partagé l’expérience de la solitude et de l’isolement, de la séparation et de la connaissance de soi, du désarroi et de l’abandon, de la solidarité et de l’amour par-dessus les murs. Elles ont aussi en commun d’être restées debout après des années et des années de privation de liberté. [...] La participation de ces personnes signe leur vœu de témoigner, d’aller à l’encontre des stéréotypes, des représentations et des caricatures que nos sociétés ont l’art de fabriquer pour nous faire croire que ces autres ne sont pas nous. » (Didier Ruiz – La compagnie des Hommes)

    Didier Ruiz travaille à partir d'un matériau brut de réponses données à des questions, procédé qu’il a nommé « la parole accompagnée ». Les participants répondent à des questions en face à face et sont invités à reformuler leurs témoignages devant les autres puis, dernière étape, les dire au public, sans passer par l'écrit, en faisant à chaque fois l'effort de répondre comme la première fois. Les mots changent, pas l'intention. Cette manière de travailler apporte une spontanéité. La parole devient libre et vagabonde avec sa propre autonomie, renouvelée et fraîche comme à la première émission. C’est une expérience artistique où chacun démarre sur un même pied d’égalité, malgré des enjeux différents et qui, avec le temps, va aboutir à un objet théâtral et sociétal, fruit de la confiance acquise les uns envers les autres.

    A bientôt !


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  • ASSOCIATION « OUVRIR LE DÉBAT »

    CONFÉRENCE-DÉBAT

    Sarah MOHAMED-GAILLARD

    Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO)

    Autrice de Histoire de l'Océanie, de la fin du XVIIIème siècle à nos jours, éditions Armand Colin, 2015.

     

    INDEPENDANCE OU MAINTIEN DANS LA REPUBLIQUE : QUEL AVENIR POUR LA NOUVELLE-CALEDONIE ?

     

    En 2017 selon l’INSEE, près de 3 millions de Français ne vivaient pas en métropole mais dans les Outre-Mer, situés dans les trois océans. La diversité comme la singularité de chacun de ces Outre-mer permettent un enrichissement culturel peu commun, en particulier comparé à nos partenaires européens, mais engage les pouvoirs publics, parisiens comme déconcentrés dans les territoires, à constamment veiller à ce que la promesse républicaine soit tenue, particulièrement au regard du niveau de vie et de l’accès aux services publics. Or, ces dernières années, les Outre-mer ont été secoués par une succession de crises en apparence conjoncturelles mais qui questionnent la gouvernance locale comme leur relation à l’Etat français.

     

    La Nouvelle-Calédonie qui, entre 2018 et 2021, s’est prononcée à trois reprises sur son maintien au sein de la République française sans que ne soit réglée la revendication d’indépendance constitue un exemple singulier mais fort du rapport des outre-mer à la France.

     

    Sarah Mohamed-Gaillard, Maîtresse de conférences en histoire contemporaine, viendra nous apporter son éclairage et échanger avec la salle sur ces problématiques complexes, plus particulièrement sur le cas de la Nouvelle-Calédonie, que la stratégie française de l’Indopacifique investit d’enjeux stratégiques nouveaux à l’heure où l'archipel est appelé à décider du statut qui le lie à la République.

     

    Mercredi 8 février 2023 à 20 h 30 

    Salle Pidoux de la Maduère 

    64 Grande Rue piétonne (près de la Poste)

    91260 Juvisy-sur-Orge

     

    Association « Ouvrir le débat »

    Tél : 06.86.75.00.90 - blog : http://old.eklablog.

    Entrée libre.


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  • Bonne année à toutes et tous !

     

    Ce petit billet pour vous souhaiter à tous une très belle année 2023 à vous ainsi qu'à vos proches. Une année riche d'idées, de confirmations, d'inflexions...peut-être même de contradictions ! Nous en échangerons avec plaisir avec vous sur un large panel de sujets à l'occasion des débats que nous organisons mensuellement d'octobre à mai, et pour lesquels nous nous réjouissons de vous compter de plus en plus nombreux. A très bientôt et encore bonne année !

       

    Association « Ouvrir le débat »  

    Tél. : 06.86.75.00.90 - blog : http://old.eklablog.


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    [NOTRE PROCHAIN DEBAT]

     

    Camille PEUGNY

     

    Professeur de Sociologie, Laboratoire Printemps, Université Saint Quentin en Yvelines

    Auteur Pour une politique de la jeunesse, Le Seuil, 2022 et

     

    Le destin au berceau : inégalités et reproduction sociale, Le Seuil, 2013.

     

    LES JEUNES ET LEUR PLACE DANS LA SOCIETE

     

    De nombreuses réformes sont menées au nom de l’avenir des « jeunes », qu’il s’agisse de réformer les retraites ou de réduire la dette. Pour autant, la France n’a aucune politique en direction de la jeunesse. Les dispositifs qu’on empile s’adressent à telle ou telle catégorie, sans jamais être arrimés à une réflexion d’ensemble. Une vraie politique de la jeunesse doit répondre à deux objectifs. D’abord, dans une société vieillissante, combler le fossé entre les jeunes, confrontés à une précarité grandissante, et les plus âgés, mieux protégés. Surtout, réduire les inégalités qui fracturent la jeunesse et, plus que jamais, menacent la cohésion sociale. C’est une urgence : les comparaisons internationales démontrent depuis près de 20 ans que la France, au sein de l’OCDE, est plutôt une mauvaise élève de la mobilité sociale. Les inégalités se reproduisent (encore) avec force entre les générations. Il n’y a pourtant pas de fatalité : d’autres pays européens ont fait des choix différents, qui produisent de meilleurs résultats. A l’heure où nos sociétés vieillissent rapidement, il est temps de défendre le temps de la jeunesse comme étant une période d’expérimentation, loin de l’urgence de l’insertion ressentie par les jeunes Françaises et Français.

     

    Jeudi 12 janvier 2023 à 20 h 30

     

    Salle Pidoux de la Maduère

    64 Grande Rue piétonne (près de la Poste)

    91260 Juvisy-sur-Orge

       

    Association « Ouvrir le débat »  

    Tél. : 06.86.75.00.90 - blog : http://old.eklablog.

     

    Entrée libre.


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