• Patrick Vassort est maître de conférences HDR de l’université de Caen. Son travail se poursuit sur trois axes principaux : la connaissance épistémologique, la sociologie politique du sport et la sociologie politique des idéologies et des systèmes politiques. Il a publié Football et politique. Sociologie historique d’une domination (Éditions de la Passion, 1999) ; avec Nicolas Oblin La crise de l’université française. Traité critique contre une politique de l’anéantissement (L’Harmattan, 2005) ; Épistémologie. Le cas de la sociologie du sport (L’Harmattan, 2007).

    Dans son dernier ouvrage "L;homme superflu, théorie politique de la crise en cours" (le passager clandestin , 2012)  l'auteur analyse le règne de la compétition généralisée !
    Le capital est plus puissamment armé que jamais pour exercer une domination diffuse, mais totale (économique, culturelle, politique, sociale, psychologique.), sur les institutions, la nature et l'homme.
    L'auteur décrit l'émergence et le rôle de ces « appareils stratégiques capitalistes » mondialisés que sont le sport, l'éducation, les médias, l'industrie culturelle ou encore l'armée, dans la subordination des populations. Ils visent à l'uniformisation, au conformisme indépendamment des frontières, des particularismes historiques et culturels et des considérations morales ou éthiques ; ils soutiennent un capitalisme mondialisé, globalisé et « agressif ».
    Derrière l'illusion de libération par choix individuel, se dessine en fait le conformisme le plus dangereux et le moins pensé.
    Comment comprendre au mieux ce système pour lutter contre lui et pour savoir le déconstruire ? Quelle liberté nous reste-t-il pour refuser d'intégrer purement et simplement ces logiques ? Comment échapper au contrôle et à la massification ? Telles sont les questions primordiales et urgentes qui s'imposent à la lecture de ce texte 

    Voir la recension très complète de l'ouvrage par Simon Rochereau au lien suivant :

    http://blog.crdp-versailles.fr/oeildeminerve/index.php/post/20/03/2013/Patrick-Vassort,-L%E2%80%99homme-superflu.-Th%C3%A9orie-politique-de-la-crise-en-cours.-%C3%89ditions-le-passager-clandestin,-2012,-lu-par-Simon-Rochereau

      


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  •  Un doute profond et croissant est en train de s’installer dans l’esprit de beaucoup de Français et  Européens  sur le bien-fondé, l’utilité et même l’avenir de l’Union Européenne.  L’heure est au désenchantement  et  ce qu’a apporté de positif  cette construction unique au sortir de la guerre de 39-45  est souvent  mis aux oubliettes. Les critiques pleuvent ; le règne d’un libéralisme sans frein au nom d’une   « concurrence libre et non faussée » exposant à tous les vents des économies nationales sans protection; les ravages provoqués par les disparités de fiscalité, de droit du travail…accrus par des  élargissements mal préparés ; un déficit démocratique dont le sort réservé aux référendums  négatifs français  et danois en 2005  reste comme une blessure, malgré un rôle plus marqué du Parlement européen ; une Europe d’ I/2 milliard d’habitants , toujours 1e puissance économique mondiale,  présentée comme une  chance pour l’emploi  frappée par un chômage de masse ;  la supposée toute-puissance des « technocrates » de Bruxelles et leur frénésie de directives, règlements et normes en tout genre …réduisant à néant la capacité d’action des Etats membres.  Vraies ou fausses, ces critiques dont la liste n’est pas close méritent d’être entendues et que l’on y réponde. Les prochaines élections européennes  en mai 2014 seront d’une importance capitale. Elles doivent être  l’occasion d’un débat de fond sur l’Europe que nous voulons car  nombreux sont ceux qui aujourd’hui  disent : « Oui à l’Europe…mais pas à celle-là ». Pour  l’amorcer, nous accueillons Pervenche Berès, députée européenne, présidente de la Commission de l’emploi et des affaires sociales au Parlement européen.

     


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  • Le site de Pervenche Bérès vous donnera de multiples informations :

    http://www.pervencheberes.fr/biographie                /

     


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  • in WIKIPEDIA :

    D'abord associé à la radio pirate Radio Cocktail, à Paris, puis cofondateur de la radio Je t'aime FM, il travaille comme journaliste à Radio Alligator, à Montpellier, puis entre en 1985 à Science et Vie Micro. Le choc de la catastrophe de Tchernobyl le pousse à se consacrer aux questions écologiques. Après avoir fondé Reporterre, le magazine de l'environnement en 1989, il travaille à l'émission télévisée Sauve qui Veut (France 2) au sein de l'agence CAPA (1991-1992), puis assure la rubrique « Sciences » de Courrier international (1992-1995), et les rubriques « Technologie » et « Écologie » dans le magazine La Recherche (1995-1998), et ensuite entre au quotidien Le Monde (1998-2013) pour couvrir le domaine environnemental. Il y a notamment couvert les sujets relatifs aux négociations climatiques et aux organismes génétiquement modifiés. Il a créé en janvier 2009 la chronique hebdomadaire « Écologie » du quotidien et en a assuré la rédaction. Il se consacre désormais au site Reporterre Reporterre.net qu'il a participé à créer en 20061.

    Au moment de la crise suscitée en 2003 dans ce quotidien par la parution du livre de Pierre Péan et Philippe Cohen, La Face cachée du Monde, il a considéré cette attaque comme un symptôme de la crise d'une presse détachée des intérêts du peuple2. Il a alors été élu au conseil de gérance de la Société des rédacteurs du Monde entre 2003 et 2006 (SRM)3, sur la base d'une position critique à l'égard de la direction de l'époque.

    Dans Comment les riches détruisent la planète (publié en 2007), Hervé Kempf explique l'articulation entre l'actuelle crise sociale et la crise écologique en s'appuyant sur la théorie de la rivalité ostentatoire de l'économiste Thorstein Veblen. Selon lui, l'absence de réelle solution à la crise écologique découle de la profonde inégalité qui règne dans la période actuelle, et du comportement de la classe oligarchique. Ce livre a été recommandé par Hugo Chávez lors de la séance plénière de COP15 du 16 décembre 20094,5.

    À la suite du succès de cet ouvrage traduit en plusieurs langues (anglais, espagnol, italien, coréen, japonais, grec, portugais), il a approfondi sa réflexion dans Pour sauver la planète, sortez du capitalisme (2009). Estimant que le capitalisme a adopté depuis 1980 un régime nouveau par rapport à la période antérieure, il considère que l'exacerbation de l'individualisme a transformé la culture collective. Dans cette optique, la solution à la crise écologique passe par un retour du sentiment collectif, et donc par la sortie de la culture capitaliste. Ce livre a rencontré lui aussi le succès et a été traduit en italien, en japonais, en espagnol et en portugais. Il a reçu le prix du Livre Environnement 2009, décerné par la Maison de la Nature et de l'Environnement de l'Isère et la FNAC Grenoble6.

    Il s'est défini en 2009 comme « objecteur de croissance »7.

    En 2011, il a publié L'oligarchie ça suffit, vive la démocratie, dans lequel il décrit la dérive des sociétés démocratiques occidentales vers des régimes oligarchiques, c'est-à-dire dans lesquels un petit nombre de personnes détient les pouvoirs politique, économique et médiatique. Lui aussi largement diffusé, ce livre a contribué à réintroduire le concept « d’oligarchie » dans le débat public[réf. nécessaire].

    En 2012, il a reçu le prix Reporters d'espoir, catégorie Environnement, pour une enquête sur les économies d'énergie (article « À Rochefort, le principe de modération » paru dans Le Monde du 8 avril 2011)8.

    Fin 2012, il a attentivement suivi le dossier du projet d'aéroport du Grand Ouest, à Notre-Dame-des-Landes, qu'il avait couvert pour Le Monde dès 20099. Il a ainsi révélé que le préfet de Loire-Atlantique en 2009, Bernard Hagelsteen, avait ensuite été embauché par l'entreprise Vinci, qui doit construire et exploiter l'aéroport10, puis montré que les chiffres prévus du trafic étaient largement exagérés11. Il a réalisé plusieurs reportages à Notre-Dame-des-Landes, publiés sur le site Reporterre12.

    En 2013, il a publié Fin de l'Occident, naissance du monde. Dans cet ouvrage au ton moins polémique que les précédents, il replace l'évolution des sociétés occidentales dans un long temps historique. Reprenant le concept de "grande divergence" de l'historien américain Kenneth Pomeranz, il analyse l'époque actuelle comme celle d'une "grande convergence", durant laquelle l'ensemble des sociétés humaines convergent vers un niveau de consommation matérielle et énergétique homogène. Mais dans un contexte de crise écologique planétaire, ce niveau de consommation ne pourra pas se situer à celui des pays occidentaux actuels. Il en conclut que le niveau de consommation matérielle et énergétique dans ces pays va et doit baisser, et analyse les scénarios (autoritaire ou démocratique) par lesquels cette évolution historique va se dérouler. Ce livre a été traduit en coréen13 et en hongrois14.

    Hervé Kempf quitte le quotidien Le Monde en août 2013, ses derniers liens avec le journal sont officiellement rompus le 2 septembre 201315. Le journaliste justifie son départ par le refus répété de la direction du Monde de le laisser réaliser des reportages à propos du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes1

     

     


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  •  « Proscratination », avez-vous dit !

     Ce  vieux mot qui refait surface aujourd’hui désigne, en termes apparemment savants, la tendance à «  remettre  à demain  une affaire qui pourrait être réglée aujourd’hui ». On  entend  par là montrer   du doigt l’individu  incapable de  décider  et plus encore incapable d’agir. Il s’applique malheureusement  tout  autant  à nos sociétés, aux Etats et aux Gouvernements qui en matière d’écologie et d’environnement semblent incapables  de saisir à bras le corps les problèmes environnementaux auxquels la planète entière est confrontés ; ils  reportent à demain des décisions qui s’imposent aujourd’hui…à supposé d’ailleurs qu’ on veuille  bien  qu’il y ait un demain pour nous… et plus encore pour tous  ceux qui viendront après nous.

     Or nous savons que nous vivons dans un monde « fini », c'est-à-dire limité et où il nous faut partager ; que  le réchauffement climatique d’origine humaine est démontré par les travaux concordants du GIEC, malgré le lobbying des climato-sceptiques ; que  les énergies fossiles  s’épuisent ou sont dangereusement polluantes ; que les taux de croissance délirants ne peuvent être la solution…

     Malgré ces évidences, nous tergiversons, nous nous satisfaisons  de demi-mesures, voire même nous nous laissons aller à reprendre   une déclaration célèbre : «  l’environnement, ça commence à bien faire  », quand, pire, nous ne tombons pas dans la complète dénégation.

     Pourquoi cet aveuglement, pourquoi ces réticences , pourquoi ces silences,  quels intérêts sont en jeu ? Croissance, oui…mais croissance de quoi, croissance pour qui  ? Progrès, oui…mais progrès pour qui et pour quoi ?

     Hervé Kempf, journaliste, responsable pendant de longues années de la chronique Ecologie au journal Le Monde, aujourd’hui rédacteur en chef du site indépendant REPORTERRE, auteur de nombreux livres dont «  Pour sauver la planète, sortez du capitalisme » (2009), « L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie » (2011)…et tout récemment «  fin de l’Occident, naissance du monde » (2013) nous livrera son point de vue, se fera l’écho d’expériences méconnues mais  prometteuses et débattra avec nous sur « un autre monde possible », « un nouveau monde possible ».


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